MONTRÉAL – En match de début de séance de soirée à la Coupe Rogers 2019, le Canadien Denis Shapovalov croisait le fer avec le Français Pierre-Hughes Herbert.
Après un discours fort apprécié de la foule de nul autre que Raphael Nadal et de l’allocution de Monsieur Eugène Lapierre au sujet de la 40e édition de la Coupe Rogers, les spectateurs ont eu droit à un très bon spectacle.
Dès le premier set, pas plus tard qu’à la troisième partie, déjà « Chapeau » incitait la foule à applaudir « encore plus fort » un bon coup qu’il venait de réussir pour prendre les devants 2-1. Il n’en fallait pas plus pour que la foule se déchaîne et « fasse du bruit ». Le Tennisman Canadien dont les parents sont d’origine russe a fait bon usage decette dose d’énergie pour remporter le premier set 6-3, sauvant au passage 3 balles de bris de service dont deux lors de la 8e partie du set.
Classé au 40e rang mondial, Pierre-Hughes Herbert n’était pas à prendre à la légère. En double avec son partenaire Nicolas Mahut il a remporté l’Open d’Australie 2019, et ainsi réalisé le Grand Chelem en carrière remportant les quatre tournois majeurs, les autres victoires survenant à Roland-Garros en 2018, Wimbledon en 2016, et lors de l’Omnium Américain en 2015. Fort de ce palmarès, Herbert a bien tenté de revenir dans le match lors de la 2e manche, mais ce fut en vain. Déployant un mélange de premier service oscillant les 200 km/hre, de revers brossés à une main et parfois même d’amortis au filet, Shapovalov a faitla démonstration des nombreux atouts composant son jeu. Il a finalement remporté la 2e manche au compte de 7-5. Seule ombre au tableau, ce sont les 8 doubles fautes commises au cours de ce match.
Les réjouissances risquent toutefois d’être de courte durée. En effet, le sort en ayant décidé ainsi, le gaucher de 20 ans va poursuivre son chemin au 2e tour mais devra se mesurer à nul autre que la 2etête de série, l’Autrichien Dominic Thiem. Nous sommes en droit de nous attendre à des balles de tennis filant à toute allure lors de cet affrontement!
Un texte de Michel Dupont
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